Présentation
Antoine Cornic a acquis ce plan Owen-Clark en février 2020, ayant disputé le Vendée Globe 2008-2009 avec le Canadien Derek Hatfield (abandon sur bris de barres de flèches), ce qui en fait aujourd’hui l’IMOCA le plus ancien de la flotte, puisque dessiné en 2005 et lancé en 2006. En 2020, en se rendant en Méditerranée, le bateau démâte au cap Finisterre. Un mât-aile de rechange de Sam Davies racheté à la navigatrice est installé à bord, mais nécessite un premier gros chantier (modifications des cadènes, installation d’outriggers…).
Lors de la saison 2021 avec en point d’orgue la Transat Jacques Vabre, Antoine Cornic rachète pour Ebac Literie un J2 de Charal, un J3 de Banque Populaire, la grand-voile d’Initiatives-Cœur, ainsi que des voiles de Ecover (Mike Golding) étant le sister-ship d’Algimouss Spirit of Canada lors du Vendée Globe 2008-2009.
Avant la saison 2022, un nouveau chantier d’hiver (électricité, cure d’amaigrissement…) a été effectué par la petite équipe autour d'Antoine Cornic et avec l’aide de la société Pochon (électronique) de Incidences (voiles) dans le hangar prêté par Yannick Bestaven à La Rochelle où est basé Ebac literie, mais aussi avec René Boulaire, le jaugeur de la Classe IMOCA, afin d’optimiser le test obligatoire à 90 degrés, et l’architecte Merfin Owen.
Ebac literie termine 20ème de la Guyader Bermudes 1000 Race, puis 16ème de la Vendée Arctique cette même année, se qualifiant pour sa première Route du Rhum, l’objectif du skipper Rétais, en attendant le Vendée Globe.
En 2023, après un important chantier, avec notamment une modification de la casquette, le plan Owen Clarke change de couleurs et s'engage sur les courses de la saison sous le nom de l'entreprise Human Immobilier. Antoine Cornic participe aux courses en double avec son fidèle ami Jean-Charles Luro, jusqu'au Retour à La Base qu'il fait en solitaire, et où il termine à la 26ème place après avoir été victime de l'infection de la dengue quelques heures après le départ de la transatlantique.
En 2024, il prend le départ de la Transat CIC. À la suite d’une avarie majeure — la casse de l’axe de tête de voile et la rupture de la galette de J3 — il est contraint à l’abandon.
En novembre, il s’élance sur le Vendée Globe. Alors qu’il naviguait dans des conditions extrêmes, avec 60 nœuds de vent et une mer de 8 à 9 mètres, une rafale provoque un départ à l’abattée, entraînant une casse sur le rail de grand-voile. Déterminé à poursuivre sa course, il improvise une réparation risquée en grimpant dans son mât pendant cinq heures, près de l’île de Saint-Paul, dans des conditions épuisantes. Il franchit finalement la ligne d’arrivée en 28e position.