En solitaire, en double, en équipage, à travers l’Atlantique ou autour du Monde... Sébastien Marsset fait partie de ces skippers complets, réputés pour briller tant à la tête de leur propre projet qu’en tant qu’équipier de choix au sein d’équipes prestigieuses.
En à peine plus de dix ans, il est ainsi passé d’une première transat en Mini (voilier de 6,50 m) à un record autour du monde à bord de Spindrift, trimaran de 40 mètres, a couru deux Volvo Ocean Race et disputé la Transat Jacques Vabre 2019 en IMOCA avec Romain Attanasio.
Polyvalent sur l’eau, Sébastien l’est aussi à terre, faisant preuve de la même application dans sa préparation physique que dans l’étude de la météo, du même enthousiasme dans la gestion technique de ses projets que dans les relations à ses partenaires. Marié et père de deux enfants, c’est dans cet esprit de perfection qu’il s’est fixé l’objectif clair d’être au départ du Vendée Globe 2024.
Pour le skipper de l'IMOCA Foussier, prendre le départ du Vendée Globe 2024 relevait déjà d’un exploit. Entre les difficultés financières et une petite équipe mobilisée corps et âme pour mener à bien son projet, chaque étape vers ce tour du monde en solitaire fut une bataille.
Sa préparation avait pourtant été compliquée. Contraint à l’abandon lors de la Transat CIC 2024, une course qualificative clé, il avait dû redoubler d’efforts pour sécuriser sa place sur la ligne de départ. Et une fois lancé dans l’aventure, le skipper n’a pas été épargné par les aléas du large. Une déchirure de gennaker est venue ralentir sa progression, le privant d’un atout stratégique pour les allures portantes. Puis, à seulement quelques jours de l’arrivée aux Sables-d’Olonne, une avarie moteur a ajouté une ultime difficulté à ce parcours semé d’embûches.
Malgré tout, Sébastien Marsset a tenu bon et termine à la 27ème place.