Navigateur mais aussi écrivain, réalisateur et chroniqueur à la télévision, Éric promeut, par l’exemple, la richesse de la différence depuis plus de 20 ans.
Après un tour du monde solidaire sur Kifouine entre 2003 et 2006, un record de navigations entre la Bretagne et l’île Maurice avec le Défi Intégration en 2010, puis la création du Team Jolokia en 2011, Éric Bellion se lance en 2016 sur le Vendée Globe afin de porter un message sur la richesse de la différence.
Il termine 9ème, 1er bizuth, après 99 jours et affirme à l’arrivée que “faire et vivre des choses différentes avec des gens différents, c’est là que réside le bonheur.”
Six ans plus tard, alors qu’il avait juré qu’il n’y retournerait pas, Éric décide de mettre en place un nouveau projet IMOCA en vue d'une seconde participation, toujours avec cette idée de transmettre ce que l’océan lui enseigne, y compris la gestion des doutes et de la peur.
Associé à Jean Le Cam dans ce nouveau projet, les deux skippers ont poussé leur collaboration à un point jamais atteint puisqu’ils ont tout mutualisé (savoir, budget, partenaire…) pour construire deux bateaux 100% identiques. Ils voulaient un bateau sobre, efficace et solide pour faire le tour du monde. L’objectif est aussi de prouver qu’il est possible de construire un bateau neuf à moindre coût.
Eric Bellion est le premier à mettre à l'eau son IMOCA, en juin 2023. Avec son co-skipper Martin Le Pape, ils participent au Défi Azimut et à la Transat Jacques Vabre, mais à cause d'une avarie d'électronique puis le choc avec OFNI, ne terminent aucune de ces 2 courses.
Il enchaînera ensuite avec la Transat CIC, qu’il terminera en 20e position. Cette dernière course marque la dernière étape avant le Vendée Globe en novembre 2024.
Sur la ligne de départ, Eric se sent prêt à accomplir ce tour du monde en solitaire. Mais les choses ne se passeront pas comme prévu. Alors qu’il naviguait en direction du cap Horn, l'axe qui maintient l'étai de J2 (voile d'avant) s'est détaché. Quatre jours plus tard, il décide de se dérouter vers les îles Falkland et prendra la décision d’abandonner par la suite.