L'IMOCA a toujours été moteur du changement, que ce soit en matière de performance, de sport ou de sécurité en mer. Aujourd'hui plus que jamais, notre mission la plus ambitieuse est de révolutionner notre sport grâce à des initiatives durables, non seulement pour notre communauté mais aussi pour l'ensemble de la course au large.
Pour nous, il est crucial de souligner qu'il reste encore de nombreux aspects de notre démarche à améliorer. Néanmoins, nous avons déjà déployé des efforts considérables dans sept domaines clés. Dans ces sept domaines, nous ne faisons pas qu'avancer, nous accélérons le changement.
D'abord, parce que ces domaines sont essentiels pour l'IMOCA. Certains sont régis par des règles, comme l'Eco-Score et RISE, qui auront un impact plus considérable car ils concernent tous les membres de la Classe IMOCA. Elles permettront de réduire les émissions et d'inciter l'industrie à développer de nouvelles techniques et innovations durables. Ensuite, parce que notre océan, où nos marins constatent chaque jour les impacts humains, doit être protégé. Enfin, la course au large est l'un des rares sports véritablement mixtes en termes de genre et de handicap, un privilège que l'IMOCA s'engage à préserver et à valoriser.
L'objectif est ambitieux mais réalisable. Grâce aux bonnes personnes et à leur volonté, le changement est déjà en cours.
La course au large, et notamment les activités de la Classe IMOCA, représentent une part modeste des activités humaines sur la planète. Pourtant, l’objectif est ambitieux : réduire les émissions, accélérer le changement durable au sein de la communauté de la course et inspirer tous ceux qui suivent les marins et les compétitions à s’engager eux aussi. Dans tous les secteurs, chacun prend conscience de sa responsabilité dans la protection de l’environnement, et l’IMOCA n’échappe pas à cette réalité.
L’IMOCA avance sans obligation légale en matière de durabilité. Ni la Classe, ni la course au large en général n’ont de contraintes réglementaires pour réduire leurs émissions. Mais face aux preuves des impacts environnementaux de ses activités, l’IMOCA estime qu’elle a un devoir d’agir. Elle souhaite aligner ses pratiques avec l’Accord de Paris de 2015, lequel trace une trajectoire vers une réduction progressive des émissions d’ici 2030, avec une ambition prolongée jusqu’en 2050.
Selon une étude de 2023 commandée par la Fédération Française de Voile (FFV), le monde de la course au large doit réduire de 30 % ses émissions nocives d’ici 2030. L’IMOCA s’engage pleinement à atteindre ce cap, qui s’inscrit en cohérence avec l’Accord de Paris.
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Diversité, équité et inclusion