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À l'approche du lancement de la course, les équipes techniques s'activent pour que les IMOCA soient prêts à prendre le départ le 29 juin prochain. Les équipages se forment et l'effervescence locale autour de cette aventure ne fait que grandir.

Ils sont une dizaine d’IMOCA à s’être inscrits pour ce défi autour des îles Britanniques.L'heure est à l'affûtage et aux derniers réglages avant le grand large. Naviguer dans ces mers hostiles, autour de l’Angleterre, de l’Écosse, de l’Irlande et du Pays de Galles, nécessite de ne rien laisser au hasard. 

Après vous avoir révélé la participation de Malizia SeaExplorer et de Charal, nous vous dévoilons 5 nouveaux bateaux qui prendront le départ de la première édition du Tour des Îles Britanniques :

Holcim - PRB a initialement été conçu pour l’équipage. Cet IMOCA battant pavillon suisse, s'est illustré dans deux configurations : en solo et en équipage. Il cumule déjà deux tours du monde à son actif : The Ocean Race et le Vendée Globe. 

Initiatives-Cœur fera parti du match. Ce bateau, quatrième du nom, a été décoré par le célèbre peintre-navigateur Titouan Lamazou. Avec Sam Davies et Violette Dorange à son bord, il apparaît comme l’un des bateaux les plus attendus !

MACIF Santé Prévoyance sera lui aussi sur la ligne de départ. Ce voilier a rejoint le cercle très fermé des vainqueurs du Vendée Globe, pulvérisant le précédent record en bouclant le tour du monde en 64 jours et 19 heures seulement.

TeamWork - Team Snef a aussi explosé les compteurs lors du dernier Vendée Globe. Skippé par Justine Mettraux, elle établit le nouveau record féminin : 76 jours, 1 heure et 36 minutes !

Vulnerable est une véritable machine à gagner. La même année, il remporte la Transat Café L’Or ainsi que la Guyader Bermudes 1000 Race.

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L'INNOVATION, AU COEUR DE LA PERFOMANCE 

Bien que ces bateaux présentent des caractéristiques techniques bien différentes, un point commun les rassemble. Chaque bateau de course est un condensé de technologie, optimisé pour la performance.

L’IMOCA, ce n’est pas seulement de la compétition, c’est aussi un terrain d’innovation où se dessine l’avenir de la voile. Foils, matériaux ultra-légers, énergies renouvelables...  

Les bateaux à dérives 

L’IMOCA à dérives utilise des dérives droites ou courbées placées de chaque côté de la coque. Ces dérives limitent la dérive latérale (glissement) du bateau et assurent sa stabilité, mais elles n’apportent pas de portance verticale significative pour soulever le bateau hors de l’eau. 

Les bateaux à foils

Depuis 2016, certains bateaux IMOCA sont équipés de grandes “ailes” placées sur le côté des bateaux : on appelle cela des foils. Ils permettent au bateau d’aller plus vite en limitant son inclinaison (la gîte) et en réduisant les frottements avec l’eau.

Ces foils génèrent une portance verticale en fonction de la vitesse, permettant au bateau de se "soulever" partiellement hors de l’eau. Cela réduit la traînée hydrodynamique et augmenteconsidérablement la vitesse. On peut alors croire que le bateau vole sur l’eau !"

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ARMEL TRIPON ET SON PROJET LES P'TITS DOUDOUS AU SOMMET DE L'INNOVATION

Lorsqu'on évoque le thème de l’innovation, on ne peut pas oublier de mentionner le projet "Les P’tits Doudous", porté par le skipper nantais Armel Tripon. Ce navigateur, ancien concurrent du Vendée Globe 2020-2021, nous a fait l’honneur de sa présence à Boulogne-sur-Mer, à l’occasion d’une conférence signée la CCI Hauts-de-France, la Banque Populaire du Nord et la Communauté d’Agglomération du Boulonnais.

En 2021, Armel Tripon s’est lancé le défi de construire le premier IMOCA combinant performance et éco- responsabilité. Tout a été pensé pour proposer de vraies alternatives, tout en favorisant l’économie circulaire.

Ce projet technique ambitieux réemploie des chutes de carbone provenant de l’aéronautique pour la coque du bateau, ainsi que du titane collecté dans les blocs opératoires pour les pièces d’accastillage. Dans cette même dynamique, Armel Tripon a fait le choix de réutiliser le moule de la coque du concurrent Malizia - Seaexplorer.

Ensemble, Armel et "Les P’tits Doudous" imaginent de vraies alternatives innovantes, au service de l’économie circulaire.

LA MINUTE CAPTIVANTE : LE CROSS GRIS NEZ SERA AUX PREMIÈRES LOGES DE LA COURSE DES CAPS !

Situé au pied du phare du Cap Gris-Nez, dans le Pas-de-Calais, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage est l’un des cinq CROSS en France métropolitaine. Il est chargé de surveiller, informer, sauver et protéger la navigation maritime.

La zone de responsabilité du CROSS Gris-Nez s’étend des côtes belges jusqu’au Cap d’Antifer, en Normandie. 

En plus de surveiller le détroit du Pas-de-Calais, celui-ci présente deux particularités : il reçoit l’intégralité des alertes déclenchées par des navires français partout dans le monde. Après réception d’une alerte, il ne faut pas plus d’1 minute 30 pour coordonner les opérations de sauvetage. Il s’agit du troisième CROSS au monde enregistrant le plus d’activité, avec 2 500 opérations par an.

En veille permanente, les opérateurs sont en charge du trafic montant, tandis que les Britanniques surveillent le trafic descendant. Chaque jour, plus de 200 cargos transitent dans ce détroit.

Très prisée pour la pêche et le commerce, la Manche voit aussi chaque année des milliers d’embarcations de migrants tenter la traversée. Le rôle du CROSS est alors de détecter ces embarcations et de leur porter secours en cas de détresse.

Source : Sea to See