Arrivée, Manuel Cousin, Groupe SÉTIN, Vendée-Arctique-Les Sables d'Olonne, Vendée Globe

Le skipper de Groupe SÉTIN a franchi la ligne d’arrivée des Sables d’Olonne ce jeudi 16 juillet à 05h 00’ 29’’ (heure française) après 11 jours, 13 heures, 30 minutes et 29 secondes de course.

Il a parcouru 3 168,72 milles à 11,42 nœuds de moyenne, soit 10,12 nœuds sur le parcours théorique (2 807 milles). Manu Cousin termine 15e de la Vendée-Arctique- les Sables d’Olonne, 1 jour 08 heures 16 minutes et 21 secondes derrière le vainqueur Jérémie Beyou sur Charal.

Une Vendée – Arctique – Les Sables d’Olonne riche en enseignements pour Manu qui fêtait le jour du passage du waypoint COI-UNESCO au sud de l’Islande ses 53 ans. Malgré une mise en jambe difficile et quelques soucis techniques, le skipper de Groupe SÉTIN a partagé son plaisir immense de retourner à la compétition au large en solitaire. Une course qui résonne comme un véritable bonus pour finaliser la « job list » dès ce retour aux Sables d’Olonne. Le 8 novembre prochain, Manu Cousin prendra part à son premier Vendée Globe !

LES PREMIERS MOTS DE MANUEL COUSIN

« Je suis content d’être arrivé et de l’avoir fait et content surtout de la deuxième partie de course, à partir de la bouée UNESCO. J’ai eu du mal à me mettre dedans au début. J’avais des soucis techniques, j’étais plus occupé à les régler qu’à rentrer dans la compétition. Après, quand c’était sous contrôle, j’ai pu me faire plaisir, attaquer un peu avec les bateaux de notre génération.

Il y a plein de choses que je retiens. D’abord, c’était incroyable d’avoir été par le 62 nord, je n’avais jamais fait une telle expérience et puis j’ai passé le waypoint le jour de mon anniversaire. Il y a eu énormément de changements météo et c’était très bien pour moi car j’ai pu essayer des configurations de voile. C’était quasiment la longueur d’une transat mais en plus compliqué.

On a toujours des enseignements sur ces bateaux. Ce qui est clair c’est que je connais de mieux en mieux mon bateau, je prends de plus en plus de plaisir dessus, je commence à le faire marcher au maximum de ses possibilité, je trouve les manettes, c’est intéressant. On a validé des choses qui ont été faites cet hiver, pour 98% c’est très positif. Et même les soucis de vérin de quille c’est bien, on va pouvoir y remédier, ça aurait pu arriver au départ du Vendée Globe, et là ça aurait été plus embêtant.

C’est une super préparation, même si le Vendée Globe est un autre format. Ca m’a fait du bien de naviguer avec des conditions extrêmement variées.

Il y a eu beaucoup de bons moments. Le 62°Nord, ça m’a marqué, j’étais surpris, on n’a pas eu si froid. Il a eu des moments dans la descente vers Gallimard où ça a été très vite, j’étais bien sur le bateau, je me sentais bien, j’étais vraiment heureux. On s’est vu avec Clément (Giraud) à la bouée Gallimard, on s’est vu à l’AIS avec Arnaud, c’était sympa la bagarre. Ca nous a poussés dans nos retranchements, c’est mieux que d’être tout seul."