Boris Herrmann et Will Harris déploient un instrument scientifique au large du Portugal
Au quatrième jour de la Transat Jacques Vabre à bord de Malizia - Seaexplorer, Boris Herrmann et Will Harris ont déployé un instrument scientifique appelé bouée dérivante au large de la côte du Portugal à 37 degrés de latitude nord.
L'appareil restera en service pendant environ 700 jours et enverra de manière autonome des données sur la pression atmosphérique, la température de la mer et les courants océaniques aux scientifiques sur terre. Ces données sont cruciales pour l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et pour les scientifiques du climat afin de mieux comprendre la météo et le rôle de l'océan dans le changement climatique.
C'est la deuxième fois que le duo déploie une bouée dérivante lors d'une Transat Jacques Vabre, la première fois étant en 2019. Rien que cette année, le duo a déployé deux autres bouées dérivantes lors de la Ocean Race, portant leur total pour 2023 à trois appareils déployés. Ces appareils pèsent environ 25 kg pour un diamètre de 40 cm. La raison pour laquelle ils sont si importants est qu'ils sont l'une des seules options disponibles pour obtenir des mesures permanentes et cohérentes de la pression atmosphérique in situ.
À 17:49 UTC aujourd’hui, 10 novembre 2023, à 36 degrés Nord and 13 degrés Ouest, Boris Herrmann et Will Harris ont déployé la bouée dérivante dans l'océan. Pour voir ce moment, consultez la vidéo Youtube.
Les bouées dérivantes sont essentielles pour recueillir des prévisions météorologiques, que nous utilisons également pour naviguer pendant nos courses. Ils contribuent également à notre “A Race We Must Win” en ajoutant des données scientifiques que nos chercheurs utilisent pour surveiller le rôle de l'océan dans l'atténuation du changement climatique. Bien qu'ils ne mesurent pas la teneur en CO2 dans l'océan, comme notre Ocean Pack à bord, les données qu'ils recueillent permettent néanmoins aux scientifiques de tirer des conclusions sur l'état de santé de l'océan. Pour en savoir plus sur cette bouée dérivante, vous pouvez regarder cette vidéo créée par le Bureau de la météorologie, qui montre également clairement l'ancre flottante de 15 mètres de long qui stabilise la position dans l'océan.
Pendant la course Transat Jacques Vabre, six bouées dérivantes seront déployées à partir de six différents IMOCA. L'objectif est de les déployer à six endroits différents le long du parcours de la course où il n'y a actuellement aucun instrument et donc peu de données. Le projet de déploiement de la course est coordonné par la classe IMOCA, qui joue un rôle clé dans la coordination des équipages avec Météo France, l'IOC-UNESCO et OceanOPS.
Il y a déjà environ 1300 bouées dérivantes dans l'océan dans le monde entier, et plusieurs centaines doivent être déployées chaque année pour répondre aux besoins en données de l'OMM. Les données sont transmises par Iridium toutes les heures, et leur trajectoire des 15 derniers jours peut être suivie. De manière intéressante, presque toutes ces bouées dérivantes finissent par échouer sur la côte et peuvent être récupérées, bien qu'un très petit nombre se perde dans l'océan.
Pour suivre la course, cliquez ici pour notre suivi des navires.
Info Teams
SiFi : "La suite dépendra des caprices du Pot-au-Noir"
Le Pot-au-Noir pourrait bouleverser l’ordre établi en tête de la flotte du Vendée Globe, prévient Simon Fisher, dit « SiFi ». À l’aube du 10ᵉ jour de course, cet expert de la stratégie maritime met en lumière le danger q…
•••NOUVEAU RECORD DES 24 HEURES EN SOLITAIRE ET EN MONOCOQUE POUR YOANN RICHOMME !
Propulsé par un flux d’alizé sur une mer pratiquement plate, Yoann Richomme a couvert un total de 551,84 milles entre hier à 9h30 et aujourd’hui à la même heure (soit 1 022 kilomètres).
•••