Les marins reviennent sur cette première étape de The Ocean Race Europe
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24 heures après l'arrivée de la première étape de The Ocean Race Europe à Cascais, les marins ont livré leurs impressions sur ce début de parcours. Tous sont impressionnés du potentiel que leurs IMOCA ont exprimé. Avec des pointes de vitesse à plus de 35 noeuds, ils ne demandent qu'à y retourner !
Thomas Ruyant
“ C’est agréable d’utiliser nos bateaux de cette vitesse-là. On a réussi à tenir des vitesses moyennes de 26-27 noeuds sur plusieurs heures. Ca demande beaucoup de régulation, mais justement, c’est ce genre de course qui nous permet cela car il y a plus de monde à bord pour trouver les manettes pour pousser le bateau dans ses retranchements. On n’aurait peut-être pas autant poussé le bateau si on n’avait pas été au contact avec 11th Hour Racing Team. Ca nous a permis de nous comparer donc il y avait vraiment beaucoup d’enseignements à tirer de cette navigation. Je suis vraiment content du format.”
© Sailing Energy / The Ocean Race
Nicolas Troussel
“ C’est vrai que parfois ça va très vite, on a été plusieurs fois au-dessus de 30 noeuds avec des vitesses moyenne élevées. C’est dur à vivre à bord dans ces conditions, ce n’était pas simple de dormir car le bateau tapait fort dans la mer. C’est difficile de décrire les conditions impressionnantes. Pour le moment, nous n’avons pas encore réussi à tenir des vitesses élevées dans la durée, c’est un point qu’on travaille à chaque navigation.”
© Sailing Energy/The Ocean Race
Pascal Bidégorry
“ On s’est régalé car on a vraiment utilisé le bateau souvent à fond. C’est l’avantage de naviguer en équipage. On a fait des pointes de vitesse à 35 noeuds, c’est des vitesses auxquelles on n’a pas l’habitude en IMOCA, mais on en redemande ! Je trouve ça interessant de voir qu’en passant du temps sur l’eau on arrive vraiment à progresser et naviguer en équipage et pousser le bateau dans ses retranchements ça permet de progresser aussi pour le solitaire.”
© Sailing Energy/The Ocean Race
Louis Burton
“ C’est passionnant de voir le potentiel de vitesse de ces machines menées en équipage, ça me parait très loin de ce qu’on est capable de faire en solitaire. Quand on a vu 11th Hour Racing team et LinkedOut partir vers le waypoint à 29 noeuds, on était hyper impressionnés, on s’est même demandé si notre bateau le pouvait aussi ! On a fait une pointe de vitesse à 36,5 noeuds. Le potentiel de ces machines est énorme, il faut maintenant trouver leur limite pour ne pas la franchir. C’est génial de découvrir ce nouveau Bureau Vallée en équipage, ça permet d’accélérer l’apprentissage, ça va être vraiment bien pour la suite de la saison.”
© Sailing Energy / The Ocean Race
Benjamin Dutreux
“ J’ai été très impressionné de voir le rythme de vitesse des foilers, il y avait quasiment 100 milles d’écart avec nous à un moment donné de la course. On a essayé de poussé le bateau le plus possible, on le découvre aussi. J’étais assez content des performances du bateau qui accepte un peu plus de toiles que celui que j’avais sur le Vendée Globe dans la brise. J’étais aussi surpris du niveau d’engagement et la qualité des manoeuvres sur les VO65, c’est une autre culture que je suis content de découvrir.”
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